1930-1931 : MONTHLERY
1932 : BRUAY EN ARTOIS
1933 : VICHY
1934 : ARCACHON
1935 : ANNECY
1936 : DIEPPE
1937 : LA ROCHE SUR YON
1938 : CANNES
1939 : MONTCEAU LES MINES
Merci à Jean-Marc MAURIN.
Les aspirants, dans les années 20 et 30 vivent généralement du cyclisme,
ils peuvent très bien disputer le Tour de France ou les Six Jours de Paris, sans être pour autant qualifiés de professionnels.
La ligne de partage entre aspirants et "pros" est plutôt floue.
" L'Auto" aimerait bien y voir plus clair et propose à l'UVF, en août 1930,
l'application de critères plus appropriés en ces termes :
-
A l'encontre de ce qui se passe pour les catégories "officieuses" des Aiglons et des As on persiste à qualifier aiglons des hommes qui sont déjà des as, il se trouve dans les catégories officielles des Professionnels et Aspirants que beaucoup trop de coureurs sont licenciés professionnels qui ne devraient être qu'aspirants.
L'UVF se doit de réglementer le passage d'une catégorie dans l'autre si elle veut que la catégorie des aspirants réponde au but pour lequel elle a été créée : servir d'antichambre à la catégorie des professionnels, laquelle ne devrait être réservée qu'aux hommes de tout premier plan ou alors supprimer purement et simplement cette catégorie des aspirants.
Quoi qu'il en soit,
l'Union Vélocipédique de France, à partir de 1930, offre aux aspirants deux maillots nationaux
: un pour la route et un autre pour la vitesse - des maillots tricolores surmontés de noir aux épaules.
Ce coup de phare sur les aspirants permet de les repérer parmi la masse des coureurs qui vivent du vélo.
Sans que l'on comprenne tellement mieux pourquoi certains aspirants ne sont pas encore classés professionnels, et pourquoi certains "pros" ne sont pas simplement aspirants.
Source : LE TEMPS DES ASPIRANTS - CYCL'HIST
n° 15 - Etienne Harel
Camille
LOUVEL, Champion de France
aspirant 1934.
Merci à Franck
Boutron, son arrière-petit neveu.