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Préambule du dessinateur Jean-Louis Bey23 avril 2024  

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Préambule de J.L. Bey :

Les fichiers de cette collection ont pour but d'offrir sur le net aux simples curieux comme aux passionnés une base de données des maillots des coureurs cyclistes.
Ce travail ne peut évidemment se réaliser tout seul et c'est grâce à la collaboration de nombreux internautes tout aussi passionnés que moi par ce sujet que ces fichiers peuvent être réalisés et actualisés.
Ces indispensables partenaires m'apportent le concours de leurs connaissances, de leur documentation et de leurs recherches. Il s'agit de:
* Sandro Angius
* René Bellone
* Bernard Luc
* Dominique Paget
* Jan Soens
* Philippe Zingoni

Gestion de la Banque de Données des Maillots Cyclistes (1946/2006)


Aujourd’hui la Banque de Données des Maillots Cyclistes établie par l’équipe regroupée autour de Philippe et moi-même, disponible sur le site de Mémoire du Cyclisme comporte près de 4000 dessins différents et elle est en constante évolution. A terme ce sont plus de dix mille dessins qui pourraient être disponibles sur cet outil unique au monde.

Mais, bien entendu, les méthodes de travail des différents membres de l’équipe comme les permanentes améliorations et mises à jour rendent la gestion de la mise à disposition de cet outil sur le site complexe et souvent insatisfaisante pour les utilisateurs.

C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de rédiger un nouveau texte de présentation de ce travail comprenant, entre autre, un historique de son élaboration, des modes de compréhension et d’emploi de l’outil et de ses mises à jour. Evidemment ce texte sera aussi nourri et complété par les remarques et les apports de Philippe, Jan et des autres membres de l’équipe.

1/ Historique de la Banque de Données :
C’est Philippe Zingoni qui est à l’origine de ce travail et de cet outil. A la fin des années 90 il avait entrepris de dessiner de façon schématique les maillots des équipes cyclistes professionnelles et de créer un site sur le Web sur ce thème. Ces premiers dessins étaient extrêmement simplifiés donnant le plus souvent des indications de couleurs et de design ainsi que les principales inscriptions comprises sur le maillot. L’ensemble prenait place sur une forme géométrique évoquant un tee-shirt. Dans le même temps, en Italie, un autre passionné, Sandro Angius, s’était attelé à un projet similaire, en particulier à partir des maillots des équipes participant au Giro dans le droit fil des dessins parus dans le livre « le maglie del ciclismo » avec lequel nous avons tout de suite été en relation.

C’est donc autour du projet et du premier site de Philippe que se sont rencontrés les futurs membres de notre équipe. Depuis toujours passionné par ce sujet (j’avais, comme tout le monde, peint mes petits coureurs quand j’étais enfant et, ensuite, constitué des pelotons annuels de capsules peintes) je suis tombé sur le site de Philippe en cherchant des dessins sur ce thème. Comme d’autre part j’avais travaillé sur les graphismes des casques des pilotes de Formule 1 pour le jeu GP2 j’ai proposé à Philippe de dessiner des maillots pour son site avec l’idée de perfectionner avec lui le rendu graphique. Philippe m’a transmis le nouveau modèle qu’il avait décidé d’adopter avec Sandro pour ses dessins, plus élaboré et nous avons commencé à collaborer en échangeant avec des informateurs partageant notre passion : Jan Soens en Belgique, Sandro en Italie, René Bellone, Dominique Paget et Serge Pedehontaa en France puis Manuel Azevedo au Portugal, Alain Seris et d’autres qui se sont joint à nous…

2/Les méthodes de travail :
Dès le départ nous avions bien conscience que nous nous attelions à une tache pharaonique : vouloir reproduire les différents maillots des équipes cyclistes depuis les années 50 représentait déjà il y a dix ans des milliers de dessins… Nous avons convenus que cela prendrait du temps, qu’il ne faudrait pas nous en inquiéter, et nous nous sommes mis au travail chacun avec notre méthode et nos priorités, conscient que nous serions de cette façon complémentaires et, finalement, efficaces...

Décidé à compléter le plus rapidement possible sa base, Philippe continuait à travailler sur le modèle simplifié que nous avions adopté avec comme priorité, me semble-t-il, le nombre et la justesse de ses productions. De mon côté, passionné de design, ce qui m’intéressait prioritairement c’était le rendu graphique : je me suis donc attaché, parallèlement à mes productions, à améliorer, diversifier et préciser le dessin de notre base de maillot constatant que les formes avaient variées depuis la guerre avec l’apparition de diverses formes de cols, des fermetures « éclair », les fluctuations et la disparition des poches ventrales, etc. Progressivement ce ne sont pas moins de 5 ou 6 modèles de base que j’ai utilisé suivant les époques et les photos, alors que Philippe ne se souciait absolument pas de préciser les cols et les parements sur ses dessins. De même il lui importait de préciser les noms et les emplacements des différents sponsors sans se soucier de la précision de leurs graphismes alors que c’est rapidement devenu pour moi un élément important du rendu esthétique.

On comprend donc que nos productions se soient développées et complétées parallèlement en empiétant souvent l’une sur l’autre : il m’arrivait de redessiner un maillot que Philippe avait réalisé en « précisant » les graphismes des sponsors alors que Philippe reprenait un dessin erroné de ma part (au début notre documentation était très rudimentaire) suivant ses critères… De même nos systèmes de codifications étaient différents (sans compter qu’ils ont beaucoup fluctué avec le temps): Philippe codifie souvent l’année précédent un nom de 5 ou 6 lettres avec ou sans majuscule… Peu importe sur le fond mais c’est vrai que j’ai un autre mode de codification où un abrégé censé être signifiant de 4 lettres minuscules précède les 2 derniers chiffres de l’année suivi d’un 2 (à l’origine pour double de la taille du modèle initial proposé que je trouvais trop petit pour montrer les détails) pour les maillots d’équipes, suivi si nécessaire d’une autre lettre s’il y a déclinaison de plusieurs variante de maillots sur la même année. Pour les maillots de leaders, de champions ou personnalisés les quatre premières lettres du coureur porteur du maillot commence par une majuscule et le chiffre est suivi éventuellement d’une autre lettre significative (g pour Général, p pour Points, r pour Reguleridad, etc.).

Apparemment Jan a repris ma méthode pour codifier ses dessins.

3/ Mises à jour :
Parallèlement à la réalisation de nouveaux maillots nous sommes souvent amenés à corriger ou améliorer des maillots déjà dessinés parce que nous nous apercevons qu’ils sont faux (en particulier en ce qui concerne les couleurs de maillots anciens dont nous n’avons aperçu que des photos N&B) ou comportent des erreurs ou des omissions à l’occasion de la consultation d’un nouveau document plus précis ou mieux daté. De plus ces ajouts s’accompagnent souvent d’une recodification de l’ensemble des maillots d’une équipe ou d’un champion. Pour ceux qui connaissent l’informatique ils imaginent bien que de nouvelles dénominations « ajoutent » simplement les nouvelles réalisations aux anciennes dans un même fichier sans les remplacer ou, au contraire, efface une ancienne réalisation qui comportait la même dénomination pour prendre sa place si nous n’y prenons garde. Au résultat les fichiers compilés progressivement comportent des doublons inutiles, des erreurs conservées et parfois des manques dus à des effacements inopportuns…
Et seuls les dessinateurs sont à même de définir s’il s’agit de maintiens ou d’effacements justifiés. On imagine donc sans peine qu’un Web master chargé simplement de mettre à jour la base de données ne puisse décider dans ce cas de la manipulation nécessaire sans consigne du réalisateur. Moi-même (et j’ai la prétention de m’y connaître un peu) je ne décide pas parfois de l’effacement de certaines réalisations de Philippe ne sachant s’il s’agit d’une erreur ancienne ou d’une variante qu’il a vu sur un document.

4/ Banque de Données mode d’emploi :
La Banque de Données disponible sur le site de « mémoire du cyclisme » doit donc se lire et s’utiliser suivant ces cadres : les fichiers annuels compilent des réalisations de différents dessinateurs qui se complètent mais parfois peuvent aussi se recouper et « doubler » des dessins ; ils peuvent comporter des erreurs anciennes maintenues dans le fichier parce que les dessinateurs ont omis de signaler qu’une nouvelle réalisation remplace une précédente erronée… A terme on peut imaginer que le site mette à disposition une Base sous Excel présentant un état actualisé régulièrement des maillots répertoriés et des réalisations disponibles. J’utilise un outil dans ce genre (mais actuellement sous Works et en cours de transfert sous Excel) pour mon travail et nous envisageons de l’échanger avec Philippe et Jan pour essayer de « caller » nos réalisations.

5/ Complexités et complications :
En avançant dans notre travail nous avons été confronté à des complexités et des complications que nous n’avions pas imaginé au départ et qui nous amène à expliciter et préciser un certain nombre de points.

- Quelles sont ces couleurs en N&B ?
Après la guerre, et même jusqu’aux débuts des années 70, l’essentiel des documents photographiques concernant le cyclisme est constitué de reportages parus dans des revues hebdomadaires publiées en N&B. Il est déjà difficile sans informations complémentaires récoltées sur les listes d’engagés de déterminer les couleurs des maillots mais, de plus, ces photos sont le plus souvent faites avec des filtres qui font varier le rapport d’intensité des couleurs les unes par rapports aux autres. Par exemple si on regarde des photos du Tour de France on s’aperçoit que tantôt le maillot jaune ressort beaucoup plus clair qu’un maillot national à ses côtés… mais que, parfois c’est l’inverse ! De même les maillots Stella orange et bleu semblent parfois plus clairs en haut qu’en bas et des fois l’inverse… Ces « impressions » ont donné lieu à de multiples interprétations et contre verses concernant les couleurs des maillots. Y avait-il deux types de maillots ? Un avec le haut orange et le bas bleu et un autre avec les mêmes couleurs inversées ? Y avait-il des maillots Peugeot bleus à bande jaune et d’autres jaunes à bande bleue ? Ces questions ne sont pas toutes tranchées pour des raisons complémentaires qui vont suivre mais personnellement je reste très circonspect pour ce qui concerne ce type d’affirmations tant que je n’ai pas vu de mes yeux des documents irréfutables.

- Mon premier album de coloriage :
Dans le même ordre d’idée il existe pour ces époques des documents photographiques en couleurs… sauf que ces « couleurs » sont souvent des coloriages effectués par des spécialistes sur des documents N&B. Et, quoique réalisés à l’époque, force nous est de constater que, s’ils sont souvent l’œuvre d’artistes non dépourvus de dons créatifs, ceux-ci semblent peu soucieux de rigueur et d’exactitude. Les coloristes Italiens sont particulièrement inventifs dans ces domaines et nous ne comptons plus les maillots au demeurant forts originaux découverts dans les illustrations colorées des revues de la péninsule

- Multiplicité des modèles : les maillots façon grands-mères :
Jusque dans les années 60 la confection et la diffusion des maillots pour les coureurs courant pour une marque n’étaient pas industrialisées. Sans doute y avait-il une production faite « en nombre » au départ et distribuée aux coureurs mais ensuite je doute qu’ils aient bénéficiés d’un service après-vente. Chacun devait se débrouiller comme il pouvait avec les impondérables des chutes, des intempéries et des accrocs… Tout ça pour expliquer qu’au lendemain de la guerre on trouve tout d’abord des designs complètement personnalisés des maillots d’une même équipe (voir par exemple les maillots France-Sport en 46/48 dont je n’ai guère vu deux exemplaires identiques). On s’aperçoit aussi que le port de maillots d’années antérieures au grès de la bonneterie propre disponible était une banalité dans un monde où l’image véhiculée par les tenues sportives ne tenait pas la même place prioritaire (la télévision n’existant pas)… S’ajoute à cela le fait qu’un grand nombre de maillots semblent relever d’une confection personnelle voire « familiale » présentant des particularités de lettrages comme de répartition des couleurs qui ne semblent offusquer personne (voir les « Stella » ou les « Arliguie »)… Si cela s’est amélioré et standardisé avec l’apparition des « extra-sportif » on continue à trouver plusieurs modèles différents pour chaque équipe coexistant sur les mêmes épreuves au grès des étapes et des coureurs. Du fait de mon choix d’essayer de rendre avec le maximum de précision le graphisme des maillots ayant été en course dans les épreuves il est fréquent que plusieurs modèles différents pour une même équipe se retrouvent dans le set d’une épreuve.

- Filiales, fidélité, ruses et infidélité :
Enfin un autre élément complexifie la présentation complète des sets d’épreuves. Les marques principales possédaient jusque dans les années 60 des filiales plus ou moins nombreuses dont les maillots étaient différents mais qui pouvaient prendre part à une épreuve au sein de la même équipe que la maison mère. C’étaient le cas des équipes Mercier qui comportaient dans leurs rangs des coureurs vêtus de maillots Magne, Leducq, Lapébie, Archambaud, Le Greves ou plus tard Bobet ; des Robic au sein des équipes Gitane ; des La Française et des Olympique au sein des Alcyon ou des Magnat-Debon chez les Terrot dans des épreuves comme le Dauphiné, le Tour de l’Ouest, le Midi Libre, etc. Et pour continuer dans la simplification d’une présentation des maillots sur une épreuve il faut savoir que ces coureurs pouvaient tout à fait porter alternativement le maillot de la filiale ou de la maison mère au cours de la même épreuve (parfois pour chercher à tromper l’adversaire !)… Si l’on ajoute que les « contrats » ne semblaient guère lier de façon rigide et restrictive les coureurs pour la durée totale de la saison et que l’on trouve certains coureurs au sein de plusieurs équipes différentes dans le cours de la saison on en arrive à une vision plutôt « anarchique » du panorama des maillots d’une même saison ! On peut toujours se rassurer en se disant qu’aujourd’hui on retrouve les mêmes incohérences dans les fluctuations des compositions d’équipes sur le site de l’UCI avec des coureurs qui quittent l’équipe en cours de saison avec possibilité d’y être réintégré quelques mois plus tard !

6/ Perspectives :
Il est toujours temps d’imaginer et d’inventer des méthodes d’accès et de présentations de ce travail mais c’est vrai que, dans le futur, on pourrait imaginer qu’on trouve sur le site une arborescence permettant d’accéder par année aux maillots des différentes équipes répertoriées ainsi qu’à ceux des principales épreuves du calendrier.

Novembre 2006


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Fichier mis à jour le : 24/08/2013 à 6:50

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