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Décès de Jesus Aranzabal

Hommage à Francis Lafargue

Federico Bahamontes est décédé

Décès de Prosper Dalis

Pierre Gaudot est décédé

Pierre Causse est décédé

Décès d'Alan Ramsbottom

Décès de Philippe Bouvatier

Robert Cazala est décédé

Robert Rippe est décédé

Décès de Vittorio Adorni

Décès de Maurice Munter

Décès de Joseph Cigano

Michel Egreteau est décédé

Décès de Davide Rebellin

Ercole Baldini est décédé

Henri Anglade est décédé

Jean Deloche est décédé

Gerben Karstens est décédé

Décès de Brian Robinson




5 octobre 2023



Ultime échappée pour Jésus Aranzabal Ojangur...
Celui qui fut un équipier dévoué au grand Luis Ocana, vient de le rejoindre dans le monde des étoiles, ce 27 septembre 2023 à Vergara (où il était né le 25 décembre 1939). Ce basque authentique de la province du Guipuzcoa où il a toujours vécu (Vergara) où ses parents exploitaient une ferme. Très jeune, il eut une prédilection pour le cyclisme. D'abord employé d'usine, l'idée de courir s'ancra peu à peu dans son esprit. Dès ses débuts en 1958, il a la chance d’être conseillé par Pedro Machain, l'un des grands animateurs du cyclisme ibérique, qui deviendra par la suite le Directeur Sportif de l'équipe professionnelle Fagor. Ses trois premières années de compétitions furent laborieuses, pas le moindre résultat... Nanti d'une énorme volonté, il insista malgré tout. Il en fut enfin récompensé en décrochant le titre du Guipuzcoa sur route, ce titre sera le déclic pour ce robuste garçon d'allure arrondie sur sa machine, timide ou plutôt son petit côté sauvage, faisait qu'il s'étonnait toujours que l'on puisse s'intéresser à lui. Ce solide rouleur de caisse, sera sélectionné deux fois pour représenter l'Espagne dans les cents kilomètres chrono par équipes, à Brescia en 1962 et à Renaix en 1963. Pour son ultime saison en amateur en 1965, il viendra faire les beaux jours de l'Union Cycliste d'Anglet sous les commandes d'Henri Labadie. Le moins que l'on puisse dire, fut qu'il n'était pas venu faire du tourisme, puisqu'il s'imposa à treize reprises sur les routes du Sud Ouest : La Roche sur Yon, Chantonnay, Meyrals, Tarnos, Arthez-de-Béarn, Saint-Julien-en-Born, Ruffec, Aire-sur-Adour, Noguères, Sauveterre-de-Béarn etc. Ce coursier vaillant, spécialiste d'échappées folles, pas souvent récompensées, liera son sort durant sa période Française, au jeune et prometteur Luis Ocana. Ce dernier appréciera tellement le garçon, qu'il lui fit effectuer toute sa carrière pro à ses côtés. Coutumier de monumentales fugues solitaires, pour ne pas avoir dérogé chez les pros à ses habitudes prises en amateur, il remportera sa première course dans la reine des catégories, le Tour d'Andalousie 1966 en s'échappant dans la troisième étape, reléguant ses adversaires à plusieurs minutes pour s'imposer au général. Passé professionnel en 1966 il le restera jusqu'en 1972. Il a porté les couleurs de : Fagor 1966 à 1969 et de Bic 1970 à 1972. Ses plus belles victoires sont, Le Tour de la Bidassoa 1963, le championnat d'Espagne des 100 km chrono avec le Guipuzcoa 1963 et 1969, la 2ème étape du Tour d'Avila 1966, 1er de la 3ème étape du Tour de Mallorca 1968, 1er de la 5ème étape du Tour du Pays Basque 1970, 1er des 4ème et 6ème étapes du Tour du Portugal 1971, 1er de la 17ème étape (a) du Tour d'Espagne 1972. Il a disputé 3 Tours de France 1966 (48ème), 1967 (58ème), 1972 (56ème), et 5 vuelta 1967 (58ème), 1968 (33ème), 1970 (abandon 19ème étape), 1971 (33ème), 1972 (42ème). Après avoir raccroché son vélo, plus personne ne le revit dans le cyclisme. Il reviendra, dans son repaire d'aigles à Vergara, pour ouvrir un débit de boissons-boîte de nuit des plus sélect le ''Maxime''.

Gérard Descoubès



8 août 2023



Federico Bahamontes, premier Espagnol vainqueur du Tour de France, en 1959, et six fois meilleur grimpeur, est décédé...
"L'Aigle de Tolède" s'est définitivement envolé. Federico Bahamontes est décédé ce mardi à l'âge de 95 ans. En 1959, il était devenu le premier Espagnol à remporter la Grande Boucle, finissant également sur le podium des éditions 1963 (2ème) et 1964 (3ème). Immense grimpeur, considéré comme le meilleur spécialiste de l'histoire du Tour, il a également remporté sept étapes et terminé six fois en tête du classement de la montagne (seul Lucien Van Impe, six fois aussi, et Richard Virenque, sept, ont fait au moins aussi bien).
Deux jours de deuil à Tolède... Vainqueur d'étape et du G.P de la Montagne sur les trois grands Tours, il a longtemps tenu un magasin de cycles à Tolède (à 70 km au sud de Madrid), sa ville d'adoption. Le maire de Tolède, Carlos Velázquez, a d'ailleurs annoncé sur les réseaux sociaux deux jours "de deuil officiel en signe de douleur et de reconnaissance de tous les Tolédans". Depuis 2016, Bahamontes était le doyen des vainqueurs du Tour.
Federico Martin Bahamontes était né le 9 juillet 1928 à Val de Santo Domingo (Tolède).
Voir un aperçu de son palmarès

Source : L'Équipe



29 juin 2023



Romain Prosper Dalis... son dernier départ a échappé à beaucoup de monde.
Cet excellent coureur régional, ex-professionnel de surcroit, fut un équipier dévoué de R. Poulidor l'espace d'un Dauphiné (1964). Nous savons tous, que les souvenirs résistent mal au temps qui passe, mais de là à passer sous silence le décès d'un coursier qui a tout de même eu de belles heures de gloire, je ne peux m'y résoudre. Cet hommage à Prosper, arrive hélas des mois après sa disparition survenue le 16 novembre 2022 à Pau. Mais je tenais à vous faire revivre, des bribes de la carrière de ce joli coureur. Il avait débuté en mai 1958, ce grimpeur à petites propulsions nerveuses sur les pentes, s'exprimait surtout sur les parcours très accidentés. En 1964 chez les "Indés" de Mercier-BP, Antonin Magne le sélectionne pour le Dauphiné, il va réaliser une course monumentale dans l'étape du Galibier. Au service de R. Poulidor qu'il escorte jusqu'à cinq kilomètres du sommet avant de se relever et de finir à sa main (il se classera 36ème de cette épreuve, après une 6ème place dans la 3ème étape). En fin de saison on le retrouve au départ de Paris-Luxembourg une épreuve de trois étapes dominée par R. Van Looy où il se classe 47ème. Suite à ces belles prestations pleines de promesses, A. Magne lui propose pour 1965 un contrat de dix mois avec les pros de Mercier-BP. Il accepte davantage par curiosité que par vocation, car il faut savoir, que le cyclisme restait loin d'être sa tasse de thé. Hélas Tonin "Le Sage" ne le fera pratiquement pas courir de la saison, découragé et sans moral, lui qui avait rêvé des grandes courses, se fera reclasser indépendant dès 1966, avant de raccrocher rapidement et se faire embaucher à Elf-Aquitaine dans le corps des sapeurs-pompiers où il terminera chef de corps. Deux années plus tard, suite à un pari avec un copain, il reprenait une licence, disputait trois courses, se faisait plaisir en gagnant chez lui à Arthez devant R. Lalanne, puis raccrochait à nouveau. Toutefois en 1971, sur l'insistance de l'organisateur des premières 24 heures de Pomps, il reprenait son vélo pour s'imposer brillamment avec son coéquipier et voisin Alain Haget dans cette épreuve si particulière. Après avoir annoncé une énième retraite cycliste, il revenait sur les lignes de départs en 1973, le temps de gagner une nouvelle fois chez lui à Arthez-de-Béarn et pendre définitivement son vélo au clou. Néanmoins il le reprendra dans le corps des sapeurs-pompiers, pour disputer les divers championnats dans sa catégorie d'âge. Romain (son vrai prénom) était né le 29 octobre 1940 à Arthez-de-Béarn, il a honoré les couleurs Peugeot en 1963 et Mercier-BP de 1964 à 1965 et porté les couleurs des clubs : l'U.C. Artix de 1958 à 1961, l'A.S. des Bleuets de Labatut de 1963 à 1966 + 1968, l'U.C. Artix en 1973. De sa carrière en amateur l'on retiendra surtout sa splendide année 1964 où il décroche le titre de champion d'Aquitaine sur route individuel, le grand-prix Abribat à La Réole (2ème L. Ocaña), Capvern-Les-Bains (2ème L. Ocaña), le Saint-Léon à Bayonne (2ème M. Gonzalez), le Mont Pujols, Saint-Vincent-de-Tyrosse, Saint-Martial-de-Valette, Rivières, Arthez-de-Béarn (pour la 3ème fois). Pour beaucoup son souvenir s'est évaporé, emporté par les affres du temps, mais il a laissé d'indélébiles traces dans l'âme profonde du peuple cycliste. Grosses pensées pour toi Prosper.

Gérard Descoubès



29 mai 2023



Pierre Gaudot, le dernier voyage...

Avec le décès de Pierre Gaudot, c'est le souvenir d'un coursier qui remonte dans les mémoires, des passionnés cyclistes du Sud-Ouest des années cinquante.
C'est sur les conseils de son ami Henri Sitek qu'il était venu s'installer à Barsac en 1956, et porter les couleurs du glorieux vélo-club Barsacais jusqu'à la fin de sa carrière pro en 1959. Ce grand talent du cyclisme Français, resté à l'état végétatif chez les pros, fut pourtant sacré meilleur amateur français de la saison 1950.
Après avoir dominé ses trois dernières années d'amateur, une fois passé pro en 1951, il ne cessa de chercher l'efficacité qu'il maniait avec facilité chez les jeunes. Ses supporters qui l'avaient toujours admiré n'ont pu s'empêcher de se poser cette question "comment avait-il pu faire, avec la classe qu'il véhiculait, pour rester aussi discret dans la reine des catégories ?". Alors qu'on lui prêtait une carrière à l'image de son copain Dédé Darrigade, avec qui il avait formé une équipe souveraine, pour mettre le feu aux planches du Vel'd'Hiv de Paris. Ce monsieur sympathique et gentil né à Paris XVIII le 2 avril 1928, qui vient de décéder ce 29 mai 2023 à La Bazoge (Le Mans), avait fait admirer son mètre quatre vingt sept habité d'une élégance rare au public aquitain en fin de carrière de 1956 à 1959. A sa retraite cycliste Pierre ouvrit un magasin de cycles, qu'il revendra quelques années plus tard, pour s'installer constructeur de tables de télévisions. Pierre avait débuté en 1946 en non-licencié, son premier club était le vélo-club Pontlieu en 1947, de 1948 à 1953 on le trouve au V.C. Courbevoie-Asnières, 1954 à 1955 il signe au V.C. Scaer, et pour finir le V.C. Barsacais de 1956 à 1959 inclus. Ses plus grands succès sont : Paris - Pacy-sur-Eure, Paris - Ivry-la-Bataille, la 2ème étape de Paris-Sedan-Verviers en 1948, Champion de France route des sociétés chrono, champion d'Ile-de-France route des sociétés chrono, Paris-Rennes (en 3 étapes) 1949, Paris-Briare, du chrono de l'Omnium de la route en 1950, 1er de la 9ème étape du Tour d'Afrique du Nord, 1er de la 2ème étape du Tour de l'Oise en 1951, 1er de Bordeaux-Saintes 1952, 1er de la 2ème étape du Tour de l'Oise 1953, 1er de la 7ème étape du Tour de l'Ouest, 1er de la 8ème étape du Tour de Tunisie, 1er du G.P de Plouescat 1955, 1er de la 5ème étape de la Ronde de l'Est 1956. Dans le sud-ouest ses meilleurs places restent : 3ème à Objat, 11ème à Brigueil-le-Chantre 1956, 6ème à Langon (derny), 12ème de Bordeaux-Royan 1957, 11ème à Cérons, 15ème à Barsac 1958, 10ème au Gua, 13ème à Gouzon, abandon 2ème étape dans le circuit d'Aquitaine 1959. Sélectionné pour le Tour de France 1952 il ne put dépasser la 4ème étape (Rouen-Roubaix). Tu vois Pierrot, avec ton ultime départ c'est une grosse traînée de cœurs brisés, que tu viens de laisser dans ton sillage à tous les aficionados cyclistes du grand sud-ouest.

Gérard Descoubès



15 avril 2023

Alan Ramsbottom était né le 30 avril 1936 à Clayton-le-Moors. Il est décédé le 5 avril 2023 à Nelson. A son palmarès, on retrouve notamment une victoire sur la 2ème étape du Tour de l'Avenir en 1961, une victoire sur la 3ème étape du Tour de l'Aude 1962, une 3ème place aux Boucles Roquevairoises en 1964, une 4ème place sur Gênes-Nice en 1964, une belle 8ème place sur Liège-Bastogne-Liège en 1963, une 4ème place au G.P de Fourmies en 1962. Il a participé deux fois au Tour de France.



8 avril 2023

Le Normand Philippe Bouvatier, présenté à ses débuts dans les années 1980 comme le nouveau Jacques Anquetil, est décédé ce vendredi à 58 ans, des suites d'un AVC survenu début décembre. Philippe Bouvatier faisait partie de ces coureurs que tout le monde voulait avoir pour copain. Toujours disponible pour les autres, loyal et honnête, il était aussi réputé pour son côté tête en l'air, qui amusait la galerie mais qui lui avait valu de perdre une étape qui lui tendait pourtant les bras, sur le Tour de France en 1988, à Guzet-neige, après s'être trompé de route avant l'arrivée. Il s'est éteint ce vendredi, cinq mois après avoir été victime d'un AVC. S'il avait réussi à récupérer malgré de nombreuses séquelles grâce à sa prise en charge au centre de rééducation de Bois-Guillaume près de Rouen, il n'a pas survécu à de nouvelles complications la semaine dernière. Partiellement paralysé, il s'était pourtant battu avec acharnement pour retrouver tous ses moyens, il expliquait encore récemment à ses interlocuteurs au téléphone qu'il était "sur la bonne voie", mais son combat semblait perdu d'avance, tant son AVC avait provoqué de gros dégâts. Il avait pu tout récemment rentrer chez lui, à Barentin, auprès de sa famille alors qu'il avait réalisé d'énormes progrès, il pouvait ainsi se déplacer seul avec une canne et avait surtout retrouvé l'usage de la parole. Mais ce fut là un ultime espoir.
Philippe Bouvatier avait 58 ans, il n'avait pas eu la carrière professionnelle qu'on lui prédisait, alors qu'il avait gagné presque tout chez les amateurs. Avec Thierry Marie, il représentait la nouvelle génération du cyclisme normand. On le voyait même comme le successeur de Jacques Anquetil après avoir été le leader de l'équipe de France aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984. Cette même année, il avait surtout fini 3èmee du Tour de l'Avenir remporté par Charly Mottet. Mais son passage chez les pros fut bien plus discret. Il avait débuté auprès de Cyrille Guimard chez Renault, à son retour des Jeux, avant de tenter l'expérience en Espagne chez BH. Philippe Bouvatier n'avait jamais trouvé sa place dans ce monde professionnel qui ne semblait pas fait pour lui, lui qui vivait encore avec des idéaux que le cyclisme ne pouvait lui offrir. La suite de sa carrière chez RMO, puis Castorama, Aubervilliers, avant l'éphémère équipe du Groupement en 1995 ne lui apporta jamais le bonheur dont il avait rêvé. Philippe Bouvatier laissera de magnifiques souvenirs toujours joyeux, à toute une génération, celle des Marc Madiot, Jean-François Bernard ou Ronan Pensec, qui ont grandi avec lui et qui ont toujours vu en lui "un mec bien" comme confiait hier soir le Mayennais profondément ému par cette disparition comme tous ceux qui l'ont côtoyé un jour.
Souce : L'Equipe



19 février 2023

Professionnel dans les années 50-60, exclusivement sous le maillot Mercier le Béarnais Robert Cazala est décédé hier à l'âge de 89 ans. Il avait porté le maillot jaune pendant six jours en 1959, et enlevé quatre étapes sur le Tour de France, dont une, à Saint-Gaudens en 1961. Equipier très apprécié de Raymond Poulidor qu'il a vu arriver chez les professionnels avant d'effectuer toute sa carrière à ses côtés, le Béarnais Robert Cazala est décédé hier. Il venait d'avoir 89 ans. Né à Bellocq le 7 janvier 1934, il a été une des figures populaires du peloton des années 60. Le Béarnais a participé à huit Tours de France (un seul abandon en 1960) et enlevé quatre étapes dont une, en 1962 à Saint-Gaudens après les ascensions du Tourmalet, d'Aspin et de Peyresourde. Journée historique puisque, en Comminges, Tom Simpson devenait le premier coureur britannique à endosser le maillot jaune... Il a aussi bouclé trois fois la Vuelta. Dans la région, Robert Cazala s'était imposé à Puy-Lévêque (1959), sur deux étapes du Midi-Libre à Narbonne (1960) et Perpignan (1961) au Grand Prix d'Esperaza (1966), ainsi, chez les Indépendants, qu'au Tour du Béarn-Basque-Bigorre.

Source : La Dépêche

Voir un aperçu de son palmarès.



28 janvier 2023



Robert Rippe est décédé, le gentilhomme du cyclisme charentais nous tire sa révérence.
Il fut le grand espoir de toute une région, ce très beau coureur, très sérieux dans l'approche de son cyclisme, doté d'une volonté de fer, voulait réussir chez les pros. Seulement, il n'aspirait nullement à rester à l'état végétatif ou un simple faire valoir dans la reine des catégories. Bon rouleur et excellent grimpeur mais manquant de vélocité, Robert s'était très vite rendu compte qu'il lui manquerait toujours ce petit quelque chose, qui fait les grands coureurs. Il avait passé l'âge, où l'on croit que l'espérance est toujours belle sous les roues d'un coursier. Il se résoudra à voir venir le temps, de décrocher d'une passion de sa vie. Dans les courses pros où les distances dépassaient souvent les 200 km, ils se trouvait en difficulté en fin de parcours. En régional ses adversaires disaient de lui "heureusement qu'il ne faisait pas vite sinon nous n'aurions jamais remporté une course". Après s'être imposé dans Bordeaux-Saintes la reine des classiques en Aquitaine à juste 19 ans, puis réalisé deux ans après, un excellent Circuit des Six provinces une course par étapes réputée chez les pros. Il se décidait à franchir le Rubicon en signant une licence pro chez MERCIER. N'ayant jamais vraiment trouvé sa place dans les pelotons pros, ce père de famille nombreuse, préfèrera à juste 25 ans privilégier un travail pour son avenir, plutôt que les retombées plus qu'aléatoires du cyclisme. Après avoir décroché il travaillera pour le camp américain, à la fermeture de la base Robert deviendra VRP en bonneterie, pour finir cadre, chef de service dans une entreprise angoumoisine de gaz liquide. Après avoir tourné le dos au vélo durant de nombreuses années, il revint dans le milieu pour s'occuper de son protégé Jacques Gestraud. Robert avait débuté en 1946 et raccroché fin 1953, il fut professionnel 2 saisons1951 et 1952. Durant sa carrière il a glané des victoires dans de nombreuses belles courses charentaises telles : Villognon 1946, La Couronne, Chasseneuil, Villebois-Lavalette, Saint-Michel, Saint-Aigulinen en 1947, Cognac, Nersac, Soyaux, Montbron, Javerlhac en 1948, Mansle, Saint-Junien, Voeuil-et-Giget, Rioux-Martin en 1949, Lagorce-Laguirande, Loubert, Barbezieux, Chalus, Saint-Angeau en 1950, Montbron, Saint-Léonard-de-Noblat en 1951, Sereilhac 1952, Marthon, Jarverlhac en 1953. Il a porté les couleurs d'un seul club celles de l'U.C.A.P. Angoulême. Il a aussi honoré les marques : Peugeot 1947 à 1949 + 1953, Royal Codrix 1951, chez les pros A.Leducq-Hutchinson (Mercier) de 1951 à 1952. Il était né le 1e mars 1928 à Moulidars, il est décédé le 22 janvier 2023 à Barbezieux.
Mon cher Robert depuis ce jour où tu es parti vers d'autres rivages, le pont qui nous relie à toi par notre mémoire, restera peuplé à tout jamais de jolis souvenirs.
Gérard Descoubès



7 janvier 2023



Maurice Munter est décédé le 5 janvier 2023 à Nice. Il était né le 4 mars 1935 à Villers-Sire-Nicole (Nord).
Retrouvez l'essentiel de son palmarès ICI.
Merci à son fils, Dominique Munter.



24 décembre 2022



Son sourire communicatif et ses yeux azurs ont éclairé le peloton durant les années 60. Vittorio Adorni n'est plus. Le cycliste italien est décédé samedi à l'âge de 85 ans. L'annonce a été rendue publique par Norma Gimondi, fille de Felice, légende de la petite reine qui a couru face à Adorni. Souvent placé (deuxième du Giro en 1963, deuxième des Championnats du monde en 1964), Adorni a attendu 1965 pour conquérir son premier grand succès, le Tour d'Italie. Malgré un épisode tumultueux avec les contrôles antidopage sur le Giro 1968, Adorni arrive à se hisser à la deuxième place de l'épreuve derrière son coéquipier, un certain Eddy Merckx. La même année, le coureur cueille le sacre mondial sur le circuit automobile d'Imola, avec la bénédiction de Merckx, peu motivé à l'idée de chasser derrière un équipier. Après une carrière longue de 12 ans et jalonnée de 40 victoires, dont 11 succès sur les routes du Giro, un Tour de Suisse (1969) et deux Tour de Romandie (1965, 1967), Adorni a collaboré successivement avec la télévision italienne et l'Union cycliste internationale, en passant par le Comité international olympique.
Voir un apercu de son palmarès.
Source : Eurosport - Amaury Erdogan-Gutierrez



12 décembre 2022


Michel Egreteau (à gauche) et Luis Ocaña (à droite).

Michel Egreteau abandonne la lutte...
Ce superbe athlète d'1.81 m pour 71 kg était le type même du coursier de classe et de race, pourtant il est resté très loin de ses énormes possibilités, comme quoi, même bourré de talent cela ne suffit pas toujours pour réussir. Bon partout, éclectique, aussi bien pistard que routier, ses qualités auraient dû le propulser vers une belle carrière dans le cyclisme. Ses choix de vie qui ne regardaient que lui, ont décidé autrement de son avenir cycliste. Ne vivant que du vélo à son retour de l'armée, il louait ses services aux grands sprinters du moment. Engagé par l'équipe Margnat-Paloma pour les saisons 1964 et 1965, il allait disputer des grandes courses pros telles que : Tour de Haute-Loire, Tour de l'Hérault, le Dauphiné etc.
Il se trouva vite dégoûté par le fait qu'il avançait les frais de ses déplacements, alors, il déclarait forfait une fois sur deux, ignorant qu'il pouvait avoir une avance sur ses dépenses, en demandant tout simplement à R. Rémy le D.S. de Margnat-Paloma. Toutefois il reconnaissait avec honnêteté qu'il n'avait aucune chance de bien figurer à ce niveau, car il avait le compteur bloqué à 150 km de course, alors que chez les pros les épreuves dépassaient toutes 200 km.
L'on peut considérer qu'après ses deux saisons passées au contact des pros, il laissera volontairement péricliter sa carrière, pour éviter de remonter de catégorie. Ce garçon honnête et réglo, n'acceptait que très difficilement les suceurs de roues dans les échappées, et si ces derniers avaient l'outrecuidance de jouer la gagne à l'arrivée, aussitôt après la ligne, Michel réglait ses comptes en quelques rounds. Au temps de sa splendeur il fut un rival privilégié de Luis Ocaña, avec qui il croisa le fer très souvent.
Installé artisan carreleur pendant quarante ans, il raccrochera le vélo en 1967 avant de reprendre une licence dix années plus tard, pour continuer de courir en amateur senior jusqu'en 1989. Dans cette même période il ne cessera de s'occuper des jeunes coureurs du V.C. Macaudais.
Durant sa carrière, il s'est imposé dans ces belles courses qu'étaient : le Brettes à Mérignac, les Vins du Blayais à Cézac 1962, à Céré après un mano à mano impressionnant avec Luis Ocaña, le Saint-Martin à Périgueux où il viendra à bout une nouvelle fois de Luis Ocaña, Capbreton en sautant Roger Darrigade sur la ligne, Bordeaux-Ares, les 3ème et 4ème étapes du difficile Tour des Asturies en Espagne, Champion d'Aquitaine de poursuite individuelle, le tout en 1964. 1965 le voit vaincre à Bordeaux-Clérac, Sore, la Ronde d'Été à Lalinde.
Il a lutté et résisté pendant des années à ce que l'on appelle une longue maladie, avant de s'avouer vaincu ce cinq décembre 2022. Michel était né le 24 novembre 1942 au Bouscat, avait débuté en 1960 et arrêté en 1967 inclus, avant de reprendre de 1977 à 1989. Il a honoré les clubs de : V.C. Lesparin 1960, V.C. Macaudais 1961 à 1965 et de 1977 à 1987, C.C. Saint-Médardais 1967, U.S. Talençaise 1988 à 1989. Aujourd'hui Michel nous laisse en mémoire, d'une carrière effectuée entre chien et loup, un subtil bouquet de souvenirs et d'émotions.

Gérard Descoubès



2 décembre 2022



Joseph "Pepino" Cigano est décédé...
L'ex-pédaleur de charme girondin Joseph "Pépino" Cigano tire sa révérence. A elles seules ces trois syllabes "PE... PI... NO..." déclenchent des vagues de nostalgie et d'émotion.
A l'époque de sa splendeur sportive, par son style et son élégance naturelle sur le vélo, l'on pouvait situer Joseph entre Hugo Koblet et Jacques Anquetil, les deux exemples types du genre. Bien qu'il fut lui aussi un très bon coursier de contre-la-montre, la comparaison avec les deux cracks s'arrête là. Néanmoins, il va réaliser de belles choses, en s'imposant dans le Tour de l'Orne 1953 suite à sa victoire dans l'étape chrono, où il pulvérise Roger Creton (ce dernier 2ème du G.P des nations chrono 1953 battu par le seul Anquetil). Bon an mal an, il engrangera de jolies victoires, 3 circuits de la Chalosse (1954, 1956, 1957), le Circuit des Deux-Sèvres (1954), et une pléiade de grands-prix. Suite à son bon début de saison 1954, il se trouve retenu pour disputer le Tour de France, il en sera le benjamin (21 ans). Malheureusement pour lui, notre ami tombe malade quelques jours avant le départ de la plus grande course du monde. Pensant qu'il pourra se refaire une santé durant les premières étapes, il cache son mauvais état général et prend quand même le départ de la grande boucle. Sur le Tour, hélas, les miracles n'existent pas, il se trouve éliminé au soir de la deuxième étape, pour être arrivé hors délais. Cette élimination précoce lui restera préjudiciable toute la suite de sa carrière. Bien qu'il réalise encore de jolis "trucs",il se classe 2ème de Manche-Océan l'épreuve chronométrée, doublure bretonne du G.P des Nations chrono, où seul l'enfant du pays Albert Bouvet le devance. Il termine 6ème d'un Tour de l'Ouest. Il va continuer à guerroyer sur ces belles courses à étapes d'autrefois qui avaient pour appellation : le Circuit des six Provinces, le Tour des Provinces du Sud-Est, le Tour de Picardie, les trois jours de Valence d'Agen, où il croise le fer avec les J.Brankart, C.Gaul, J.Anquetil, L.Bobet, G.Scodeller etc...
Rongé par le rêve évanoui de devenir un champion cycliste, Joseph l'homme à la pédalée souple et puissante raccroche son vélo, pour se jeter à corps perdu dans le travail de la terre. Au fil des années il va se diriger vers la culture de la vigne, en laissant faire le plus possible "Dame" nature et en y apportant tout son labeur quotidien, bien épaulé en cela par sa merveilleuse épouse. Cet homme de cœur qui s'était loupé dans le cyclisme (d'après lui) allait réussir une belle reconversion dans le domaine du vin, prenant ainsi une magnifique revanche sur la vie. Au soir de sa vie, Joseph pouvait regarder ses souvenirs sans aigreur, sachant qu'on ne revient pas en arrière, mais en essayant seulement de tenir les fils de son passé, pour rester debout dans les brumes du temps qui passe.
Joseph était né le 14 septembre 1932 à Gaiarine (Trévise-Italie). Il est décédé ce jour 2 décembre 2022 à Mourens. Sa carrière cycliste s'est étalée de 1948 à 1959 inclus. Il a porté les couleurs des clubs de : C.A. Bèglais 1948 à 1950, C.C. Saint-Pierre d'Aurillac 1951 à 1955, A.S.P.T.T. de Bordeaux 1956 à 1957, V.C. Langonnais 1958 à 1959. Honoré les marques Velor, Tendil, Thomann, Alcyon-Dunlop, Ravat-Wonder et Peugeot. Il était le grand père maternel de Thomas Boudat (Tour de France 2017 et 2018) et l'oncle d'Alain Cigana (Tour de France (1974, 1975 et 1976).
Aujourd'hui son ultime départ nous plonge dans une profonde tristesse, en nous laissant d'indélébiles moments de vie. Le souvenir des gens aimés irradie d'une génération à l'autre et d'un cœur à l'autre, tu es parmi nous pour l'éternité, bises mon Pépino.
Gérard Descoubès



1er décembre 2022


Photo : © L'Équipe

Plus ancien champion du monde et vainqueur du Giro encore en vie, l'Italien Ercole Baldini s'est éteint ce jeudi, à l'âge de 89 ans, a annoncé la Gazzetta dello Sport. Sacré à Reims en 1958, devant les Français Louison Bobet et André Darrigade, il avait remporté la même année le Tour d'Italie. Son palmarès compte également un titre olympique sur la course en ligne en 1956 et un record du monde de l'heure (46.934 km) la même année, réalisé à Milan.
Baldini est toujours le seul coureur à avoir été champion olympique, du monde et à avoir gagné un grand Tour. Lui a réussi cette performance en trois saisons seulement, de 1956 à 1958, en pleine force de l'âge (il avait alors 25 ans), promis à un long règne. Mais des problèmes de poids, possiblement dus à une opération de l'appendicite, ont pénalisé ses années suivantes, lors desquelles cet excellent rouleur (ancien pistard) ne retrouva son niveau que ponctuellement.
Devenu ensuite directeur sportif durant une quinzaine d'années, notamment de l'équipe SCIC, le "Train de Forli", sa ville de naissance en Émilie-Romagne, il fut le président de l'association des coureurs italiens et président de la Ligue nationale italienne. Admis à l'hôpital il y a quelques semaines, il s'est éteint chez lui ce jeudi.
Source : L'ÉQUIPE



30 novembre 2022


Photo : © Sirotti

L'Italien Davide Rebellin est mort tragiquement ce mercredi après avoir été heurté par un camion alors qu'il roulait près de Vicence, dans le nord de l'Italie. Le drame s'est produit peu avant midi à la hauteur de la commune de Montebello Vicentino. Selon les premiers témoignages, le poids lourd ayant provoqué l'accident à la sortie d'un carrefour aurait pris la fuite et serait toujours recherché par les forces de l'ordre. Malgré la rapidité des secours, Rebellin serait décédé sur le coup. Après avoir été professionnel pendant trente ans, l'Italien avait officiellement annoncé sa retraite sportive à l'issue de la Veneto Classic le 16 octobre dernier. Au cours de ses trente ans de carrière, le coureur vénitien avait notamment porté le maillot de l'équipe La Française des Jeux en 1997. Il s'était distingué en remportant l'Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège en 2004, mais aussi en remportant Paris-Nice en 2008, Tirreno-Adriatico en 2001 et en portant le maillot rose sur le Giro pendant six jours en 1996.
Davide Rebellin était né le 9 août 1971 à San Bonifacio.
Source : L'ÉQUIPE



15 novembre 2022



Jean Deloche le "Lévrier de la route" n'est plus...
Ce magnifique spécimen de coursier, avait guerroyé toute une décennie sur les routes de France et de Navarre. Cet homme droit et honnête fut un coureur estimé et respecté de tout le peloton, il ne rechignait jamais à la tâche dans les échappées, énorme rouleur, certains lui doivent quelques jolies lignes de leur palmarès. Ce beau lévrier de la route, aux efforts désordonnés qui flirtait avec une belle naïveté chronique, pas vraiment véloce mais toujours capable de vous faire une dernière borne supersonique, pour vaincre devant les plus rapides de son époque. Présélectionné Olympique pour les jeux d'Helsinki de 1952, une chute terrible à Saint-Roland-les-Peintures, où il se retrouve dans le coma à l'hôpital, l'écartera de la sélection définitive. Bien qu'il fut l'un des maitres de l'aristocratie du talent chez les indépendants, il ne put jamais passer pro. Néanmoins dans leur proximité il vivra une coexistence rêveuse en évoluant sur les rivages de la gloire, dans les Tours de Picardie, de l'Aude, de l'Ariège, de Champagne, du Sud-Est, de l'Oise, d'Aquitaine où il s'impose dans la 2ème étape 1961. Il disputera également au milieu d'eux, de belles courses en lignes, Paris-Camembert, le circuit du Cher, le circuit de l'Indre etc...
Durant sa carrière débutée en 1949 et terminée en 1965, il a remporté 59 victoires, les plus grandes restent, 3 titres de champion de Guyenne des sociétés chrono 1953, 1959 et 1963, les vins du Blayais à Cézac 1955, la 3ème étape du Tour de Bretagne 1956, la 2ème étape 81 km chrono avec l'équipe du Sud-Ouest de la Route de France 1956, Bordeaux-Rochefort 1959, la 2ème étape du circuit d'Aquitaine 1961, le critérium international de Saint-Martial-de-Valette 1961, La Ronde d'été à Lalinde 1962 et 1964, champion de France des PTT à Nantes 1962, Saillat/Vienne 1963, nocturne du chasselas à Prayssas 1964, Vergt 1965. Il a porté les couleurs des clubs de : Jard-Mérignac de 1949 à 1951, ASPTT de Bordeaux de 1952 à 1962, C.C. Bordelais de 1963 à 1964, C.C. de Lalinde 1965. Honoré les couleurs de : Peugeot de 1949 à 1951, Vélor Alcyon 1952, Verdeun Gitane 1953, Alcyon Dunlop 1955, Thoman Alcyon Dunlop 1956, Mercier BP de 1957 à 1959 + 1963, Margnat Rochet 1960, Kas Royal Asport 1961, Margnat Paloma 1962, Peugeot Castelvin Berger Gitane 1964, Polyrey 1965.
Jean était né le 25 novembre 1932 à Paris, il est décédé ce 5 novembre à Libourne. Après le vélo il était devenu VRP en Vins. Avec son départ à l'âge vénérable de 89 ans, nous garderons encore longtemps son souvenir, avant qu'il immerge lentement sous le manteau de l'oubli.
Gérard Descoubès



10 novembre 2022

Henry Anglade est décédé jeudi soir à l'âge de 89 ans dans un hôpital de la région lyonnaise, emporté par la maladie. Né à Thionville en 1933, il avait été professionnel de 1957 à 1967 où il avait porté les couleurs des équipes Liberia, Pelforth-Sauvage et Mercier-BP. Coureur au caractère bien trempé, surnommé "Napoléon" par le peloton durant sa carrière, grand rival de Jacques Anquetil et Roger Rivière, il s'était distingué sur le Tour de France 1959 où il avait terminé deuxième derrière l'Espagnol Federico Bahamontes. En 1960, il avait porté le maillot jaune durant deux jours avant de terminer à la 8ème place à Paris. Lorrain de naissance mais Lyonnais de coeur, il avait également été Champion de France sur route à deux reprises, en 1959 et 1965. Il s'était également imposé sur le Critérium du Dauphiné en 1959.
Souffrant de troubles de la mémoire depuis quelques années et refusant de s'alimenter, Henry Anglade avait été hospitalisé au début de mois de novembre près de Lyon où il vivait.
Voir un aperçu de son palmarès

Source : L'ÉQUIPE



27 octobre 2022

Premier coureur britannique vainqueur d'une étape du Tour de France, entre Saint-Brieuc et Brest en 1958, Brian Robinson s'est éteint ce mercredi à l'âge de 91 ans.
Sans doute moins populaire que ses compatriotes Tom Simpson ou Barry Hoban, Brian Robinson a néanmoins marqué le cyclisme dans son pays en devenant le premier coureur britannique à remporter une étape sur le Tour de France en 1958 entre Saint-Brieuc et Brest avant de s'imposer une nouvelle fois quelques jours plus tard entre Annecy et Chalon-sur-Saône.
Membre de la première équipe fondée en Grande-Bretagne, HERCULES CYCLES, et médaillé de l'ordre de l'Empire britannique à la fin de sa carrière, Robinson remporta également le Critérium du Dauphiné en 1961. Le Britannique s'est éteint ce mercredi en Angleterre à quelques jours de son 92e anniversaire.
Voir un aperçu de son palmarès.
Source : L'ÉQUIPE



25 octobre 2022



Alfred RICHEUX, spécialiste Breton du cyclo-cross nous a quitté dans la discrétion le 6 avril dernier à Saint-Brieuc. Né le 7 mai 1943 à Plévenon (Côtes-d'Armor), il était dans sa 79ème année. Champion de Bretagne de cyclo-cross durant 5 années (1966, 67, 68, 69, 70... 2ème en 1965, 71, 74... 3ème en 1972)passant par la suite, le flambeau à son frère Jean-Michel (2 titres de Champion de France), il s'imposa également 4 fois (1967, 68, 69, et 70) au cyclo-cross du Mingant sur la commune de Lanarvily dans le Finistère.
Merci à Jean-Marie Letailleur.



8 octobre 2022

Le cycliste néerlandais Gerben Karstens, vainqueur d'étapes dans les trois grands tours, est décédé.
Karstens s'était également illustré aux Jeux olympiques en 1964, décrochant l'or en contre-la-montre par équipe. Gerben Karstens, vainqueur d'étapes dans les trois grands tours, est décédé à l'âge de 80 ans à Dongen (Noord-Brabant). Il était né le 14 janvier 1942 à Voorburg. Le Néerlandais était l'un des cyclistes les plus performants des années 1960 et 1970.
En 1964, il a remporté la médaille d'or aux Jeux Olympiques avec Evert Dolman, Jan Pieterse et Bart Zoet sur l'épreuve du contre-la-montre par équipe sur 100 kilomètres. Karstens a également remporté plusieurs étapes dans les trois grands tours : six dans le Tour de France, une dans le Tour d'Italie et quatorze dans le Tour d'Espagne. Le coureur néerlandais a participé 11 fois au Tour de France, et, lors de l'édition 1974, il a porté le maillot jaune pendant deux jours. Sur l'édition de 1976, il a pris la première place dans la dernière étape sur les Champs-Élysées de Paris. Il a remporté le Paris-Tours en 1965, a terminé deuxième du Tour de Lombardie en 1965, deuxième de Milan-Sanremo en 1970 et deuxième de l'Amstel Gold Race, derrière Frans Verbeeck, en 1971. Karstens avait subi un infarctus cérébral il y a quelques semaines.
Source : "Le Soir"


Fichier mis à jour le : 5/10/2023 à 6:46

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